Madidi v2.0 – Welcome to the jungle

Welcome to the jungle
We’ve got fun’n’games
We got everything you want

We take it day by day

It gets worse here everyday
Ya learn ta live like an animal
In the jungle where we play

Les Guns-n-Roses le disent si bien…

Planifié de longue date, vendredi dernier, nous sommes partis, avec nos invités VIP du moment, Jean-Michel (alias Don Juan), Fabien et Rémi, pour l’Amazonie et la réserve naturelle du Madidi, la seconde fois pour moi en un mois. Mais cette fois-ci, on oublie le “confort” de l’avion, des ecolodges, et des bateaux full-confort des agences. Cette fois-ci, c’est le mode Wild. On a quand même embauché un guide pour la forme, Ruben de son prénom, un personnage haut en couleur! Un programme ficelé à la machette autour d’une bière, et c’est signé pour 5 jours (dont 1 de bus, 1 de rafting, et 3 de rando) en sa compagnie. Il s’armera, en plus de sa machette d’un second guide, Aquiles, tout aussi original que lui, mais dans un style bien différent.

J1 – Vendredi:
Départ donc vendredi midi dans ces fameux bus pour les Yungas, direction Guanay. Vous savez, ces bus 4×4 surélevés avec des Christs, des jolies filles dévêtues et/ou des dragons dessinés dessus, en perdition à 5km/h, tant dans les montées que dans les descentes… sensations garanties. Arrivée à 22h après quelques 9h de bus, éreintés à Guanay, ou Ruben nous attend. Une bonne nuit de sommeil aussi.

J2 – Samedi:
Samedi matin, Guanay, un petit déj vite avalé, et un raft assemblé à base de bois de balsa, de chambres à air et de cordelettes, et nous voilà parti sur le Rio Kaka, pour 30 kilomètres de descente. Quelques rapides plus tard (négocié avec brio par notre Ruben international), le ciel se couvre, et on prendra la douche du siècle. Une heure de pluie, torrentielle, trempés jusqu’à la moelle, font que les quelques rapides restants se renforcent pour notre plus grand plaisir. Heureusement qu’un bateau nous suivait avec les sacs au sec. Une petite pause repas bien appréciée, avec une petite viande au barbecue. L’après-midi sera plus zen, on dégonfle le raft, et on met les gaz avec le bateau pour les derniers 100 kilomètres jusqu’aux portes du parc Madidi. Mais le timing est trop short, nous dormirons en amont, dans une communauté indigène, cultivateurs de cacahuètes et de fruits en tout genre. On commence déjà à réadapter le programme du voyage, les trois jours de marche prévus seront peut-être insuffisants pour le plan de base. On échafaude plusieurs plans bis. L’impératif, un bateau qui vient normalement nous récupérer mercredi prochain sur le Rio Beni. Mais ce n’est pas bien clair quand, ou, comment, puis ensuite on parle de deux bateaux, et puis on croit comprendre que rien n’est vraiment figé… La notion de plan n’a plus trop de sens…ça sent le plan foireux à plein nez pour la suite… Et ça, ça nous botte! 21h, direction la couette/tente, après un poulet aux petits oignions cuisiné par Aquiles. Une chose est sûre, les repas sont à la hauteur!

J3 – Dimanche:
Sur le plan A, on était censés commencer à marcher… Mais on va d’abord prendre le bateau pour rentrer dans le parc. Il nous manque encore quelques heures de route/rivière que nous n’avons pu faire hier. On en profite pour faire les courses en route, un troc coca/cigarettes, et nous voila en possession de deux beaux poissons séchés. Un peu plus loin, on fera l’acquisition d’un autre petit poisson (4kg, rien de moins), frais à souhait et tué sous nos yeux candides. On fait le stock de citrons (bah oui, il faut bien assaisonner le poisson), et une chirimoya pour le goûter, et nous voila reparti. 11h, on accoste sur la berge. Terminus qu’ils disent. En face de nous, un taillis qui nous parait infranchissable.On décharge les sacs, on charge des quantités de bouffe improbables dans nos sacs, et c’est parti! Le premier taillis passé à la machette, il s’avère qu’il y a un petit sentier derrière. On avancera bien, entrecoupé de deux pauses observation de sangliers. Des hordes de la centaine d’individus à la recherche de fruits/noix. Ça fait un raffut énorme, ça grogne, ça cracracouille, et ça sent bon le gibier. Il finiront par nous repérer et fuir, au désespoir d’Aquiles que je soupçonnais prêt à s’en faire un à la machette en prévision du dîner… On arrive vers 13h au bout du chemin, une bonne grosse rivière à traverser, guère accueillante. On en profite pour se faire notre premier lunch in the jungle. Alors pour l’éco-tourisme, on repassera (cela est valable pour toute la suite de l’article, on sent qu’il y a encore des progrès à faire dans les mentalités locales sur ce point). Création d’un BBQ en bois, avec sa grille, s’il vous plaît, pendant que d’autres s’attellent à la confection de la salade composée. Pas moins d’une dizaine d’arbres, morts ou vifs, y passeront. Mais bon, le poisson est excellent!
Une petite pensée à la civilisation où les résultats du premier tour des présidentielles doivent maintenant être connus, et 2h plus tard (fallait bien ça pour détruire la forêt…), et l’idée d’abattre un arbre de 20m de haut pour en faire un pont au-dessus de la rivière évitée de peu, on descend en aval chercher un passage. La nature a finalement fait le travail pour nous, et un coup d’équilibrisme plus tard, avec sac et machette, nous voila de l’autre côté de l’arbre couché sur la rivière. Bilan, personne n’est encore passé à l’eau, et ça, c’était pas gagné. On avance encore un peu quelques kilomètres jusqu’à trouver un spot propice au bivouac, avec accès à la rivière pour l’eau. Le camp se monte, encore une fois à grand coup de machette, pour déblayer un espace suffisant pour les tentes. Aquiles lui s’occupe du feu. Il disparaît trois minutes, les arbres tremblent et en deux coups de machette, il ramène la moitié de la forêt. Au menu, chicharron de pescado, le poisson salé acheté aujourd’hui, frit dans l’huile (oui oui, on a porté 2 litre d’huile durant notre trip). On en profite pour faire une timide toilette dans le rio (la chaleur n’est pas extrême, mais l’humidité est terrible, on a sué comme des porcs aujourd’hui), peu rassurés dans la pénombre entre sa couleur et ce qu’il peut contenir. Le dîner avalé, la bouteille de vin descendue, on file dormir, la journée a été longue. Bilan de la marche du jour, 6km pour 4h de marche… On est dans la jungle!

J4 – Lundi:
Aujourd’hui, découverte des arbres de la forêt. Ruben et Aquiles sont incollables sur le sujet. Une variété de type de forêt s’enchaîne, du vulgaire taillis rhénan aux grands arbres centenaires, les arbres à pattes et les étrangleurs (la jungle est sans pitié), en passant pas les palmiers et bambouseraies. Ils nous expliquent aussi les bases de l’orientation dans la jungle, leur marquage minutieux sur les arbres et arbustes au cas ou il faut faire demi-tour. On apprend a reconnaître malgré nous les arbres à fourmis rouges et à termites de feu (ça fait mal!). On s’essaie à faire la trace, on est au milieu de nul part, c’est assez sympa comme sensation d’orientation.
Pause de midi le long du rio. “Vous voulez vous baigner ?” demande Ruben… Il fait chaud, on répond timidement que oui, pourquoi pas, on a le temps durant qu’Aquiles termine sa déforestation pour préparer le repas… Ni une ni deux, Ruben se dirige vers le rio… pas d’accès facile à l’eau… pas de soucis, on va “faire une plage” qu’il nous dit. Machette, crac, boum, chic-chic aie, bling, et hop, deux arbres qui bordaient le rio abattus et débités en petit bois. Nous avons maintenant une fenêtre de 3x5m sur le rio, et accès à l’eau par les branchages… On se sent un peu obligés d’aller se baigner après ce nouvel acte de barbarie… “Hola Caiman” nous répète gaiement Ruben alors qu’il se jette dans le rio brunâtre… bon bon bon, on se désape, et on se jette à l’eau, pas très rassurés. “Gaffe aux raies” qu’il nous dit, venimeuses… moui moui moui… on ne s’éloignera pas trop loin (de lui) en tout cas. Mais l’eau fait un bien fou… Rafraîchis, on file se remplir le bide. Aujourd’hui, c’est soupe de lentilles, ça nous calera pour l’aprem, sans soucis.
L’après-midi est une nouvelles fois bien entamée quand nous reprenons la trace. On profite du lieu, même si on s’attendait à abattre plus les kilomètres que les arbres sur notre trek. Deux petites heures plein ouest (pour la premières fois pas vers le nord, Rurrenabaque, notre destination), à patauger dans les marais infâmes, et nous voilà bloqués par un vrai gros marais, dans le genre que même les orienteurs suédois ne traversent pas… le jour tombe doucement, explication entre les deux guides qui ne sont pas d’accord sur le chemin… Nous on ne comprend pas grand chose… on a bien entendu Ruben partir volontairement partir “ouest” après la pause, mais maintenant il prétend s’être trompé de cap, qu’il fallait aller nord, comme le matin… On sort les GPS, la boussole, et il fini par se mettre d’accord avec lui même (nous on a toujours pas compris ce qu’il s’est passé dans sa tête, mais on s’est bien marais dans les marré). On campera à côté du marigot pour la nuit, pas d’autre choix. L’eau stagnante nous fait quand même un peu peur à boire, malgré le filtrage et les pastilles de chlore. Ruben, lui, boit directement l’eau stagnante, et s’enfile une pastille de Micropur (chlore) dans la foulée pour la forme, façon Doliprane… On a tenté de lui expliquer que ça ne marchait pas comme ça, mais bon…
Installation du camp faite, repas avalé, nous allons faire un petit tour à la frontale à proximité du camp pour couler les kilos ingérés. Le nuit est calme, sans vent, l’absence de bruit est impressionnante, presque pesante. On éteint les lumières quelques minutes, une sensation de vide, la nuit est noire, sans lune, impossible de distinguer quoi que ce soit. On se croirait au fond d’une grotte… 22h, on file sous les tentes, bilan du jour: 5,7km, pour 6h de marche.Efficacité, quand tu nous tiens! M’enfin, on a bien mangé!

J4 – Mardi:
Réveillé un peu avant 7h par un concert de singes hurleurs (qu’on ne verra pas malheureusement). Ruben nous a fait, pour la seconde fois en deux jours, des pancakes pour le petit déj, au feu de bois… Ils sont vraiment incroyables! Dire que nous, quand on part en rando, c’est muesli/pâtes/soupe lyophilisée/semoule…
Point plan: On a arrêté de compter à quelle version on en était… Dans tous les cas, il nous faut retourner jusqu’à là ou nous avons mangé hier midi, on n’ira pas plus loin dans ces marais infestés. Un plaisir de barboter une nouvelle fois… Mais la trace est faite, et malgré quelques hésitation à l’avant, on retrouve très rapidement notre plage de fortune de la veille. Là, deux choix: Le sûr, rebrousser le chemin des 2 derniers jours. La trace est faite, ça ira vite, et on sait ou ça sort (là on commence à comprendre que les guides n’ont aucune idée de où ils vont depuis deux jours…). Soit, continuer le long de notre petite rivière, vers le nord, qui doit se jeter plus bas dans le rio Beni, là où nous serons recherchés demain en bateau. On opte pour la seconde option, même si Ruben nous fait part de son incertitude sur la distance qu’il reste à parcourir.
On attache bien les sacs, machette dans une main, et c’est parti pour l’aventure. Aquiles derrière (il n’aime pas, mais alors pas du tout marcher, Aquiles, par contre il a toujours faim, et toujours prêt à cuisiner (ou faire la sieste)), commence a grogner qu’on y arrivera jamais, il se moque un peu de Ruben. Mais Ruben est a fond, il défriche devant. On a traversé des parties de forêts tellement variées, et parfois d’une densité effroyable. Mais la machette, enfin celle de Ruben (la notre n’a pas l’air de fonctionner aussi bien… mais est-ce vraiment la faute de la machette?) fait des miracles. En revanche, il tourne dans tous les sens… nord, ouest, est, sud, tout y passe, on ne comprend plus grand chose… on sort moulte fois les GPS, boussoles et autres “cartes” pour qu’il puisse se recaler (lui il a juste un GPS de rando, dont il reconnaît ouvertement ne pas savoir se servir… on est dans du grand délire…) Aquiles se moque allègrement derrière, jusqu’à ce qu’on soumette l’idée de ne pas s’arrêter manger à midi, pour gagner du temps. Là ça lui plaît déjà moins, même si il n’ose pas l’avouer ouvertement… On reprend le cap, “nord” une fois de plus lorsque Ruben en tête, s’arrête, “un singe, en train de manger des bananes devant” qu’il nous dit. Rémi en second de file a le temps de voir une ombre s’enfuir. Mais ce n’est pas le singe qui intéresse Ruben. Il file droit sur l’arbre ou était le singe, tchink tchink tchink, braoum (oui, ça a fait braoum), et voila le bananier à terre. On n’a même pas eu le temps de comprendre ce qu’il se passait, un bananier de 30cm de diamètre et 5m de haut, à terre… Mais Ruben avait faim! Le cours sur le développement durable, ça sera pour un autre jour… Pause banane pour tout le monde (pour notre grand bonheur).
On reprend la route, il nous reste environ 10km à vol d’oiseau jusqu’à Torewa, là ou normalement, notre petit rio se jette dans le rio Beni. Les guides n’y croient plus… c’est beaucoup trop, avec notre 1km/h de moyenne, à tronçonner un passage dans les ronces/roseaux en tout genre. 12h, pause au bord du rio, on refait un n-ième point. Et là, arrive l’idée miracle du jour. On ne sait toujours pas, avec du recul, comment nous l’avons acceptée, mais toujours est-il qu’après un nouveau déforestage en règle, nous nous retrouvons chacun dans l’eau, habillé, notre sac de rando sur le dos, à califourchon sur un tronc de balsa mort de trois mètres, à la dérive… “Hola Caiman” chante Ruben à tue-tête… Donc l’idée, c’est de se coucher sur le tronc (attention les bijoux de famille), avec 10-20kg de sac sur le dos, sur notre bout de bois, et tenter de nager… Ben oui, il n’y a pas de courant… Parfois on a pied, alors on fait une espèce de course de mini-poney-aquatique, parfois y-a pas pied, alors on essaye de flotter…  mais c’est pas très stable, ça se retourne, on passe tous chacun notre tour à la flotte, Les sacs se remplissent d’eau, et deviennent de plus en plus lourds. Ruben a quand même au préalable sauvé les affaires importantes dans un sac étanche qu’il avait avec lui “au cas ou” (je suis sûr que c’était prémédité), sur lequel il flotte, tranquillement, en mode singe échoué. Un grand moment d’improbable et de fou rire, mais pour l’efficacité, on repassera… On ferra 1 ou 2km ainsi. Ruben essaie de nous convaincre qu’on va plus vite que sur la berge… je n’y crois pas trop.
Au bout d’une grosse heure, on lui demande si on est vraiment à quelques arbres prêts, et si on ne peut pas faire un rafting digne de ce nom avec nos “palos” (troncs). Pause sur la berge, dans la vase, pour re-achalander quelques arbres mort (crac boum aie, attention, braoum … vous connaissez), et se faire de la corde avec de l’écorce (pas facile!) et des lianes. Et en 20 minutes, nous voila repartis à flot, tous ensemble sur notre raft de fortune, presque au sec, à la dérive avec des bouts de bambous de 2m comme pagaies… L’heure avance, le rio ne va pas trop dans la direction prévue, re-re-re-discussion entre les guides qui se demandent si le rio se jette bien dans le Rio Beni ou non… on passe quelques rapides bien drôles et vers 18h, nous arrivons à la “civilisation”… des gens! Une petite communauté vit ici. Son nom ? Torewa qu’ils nous disent! On y croit pas, on l’a fait, on est arrivés à Torewa, notre but inespéré! Il n’aura pas fallu moins que de la marche, de la natation et de la “navigation” pour venir à bout de ces 10 kilomètres (à vol d’oiseau)…
Un peu de temps partagé avec les locaux, on leur achète un poulet tout beau tout chaud (enfin, vivant quoi) pour le dîner, vite avalé, et ira s’échouer dans la tente… La journée a été longue… et riche en émotions…

J5 – Mercredi:
Aujourd’hui, c’est retour à la civilisation, la vraie, Rurrenabaque. On oublie les deux prétendus bateaux qui devaient nous chercher sur le rio Beni (on n’y est toujours pas, au rio Beni, d’ailleurs!). On ne sait pas si ils ont vraiment existés en vrai, ces bateaux, toujours pas très clair quel était son plan initial, tant soit peu qu’il y en ai eu un… Un des locaux, nous descendra à destination sur la rivière, puis sur le rio Beni à bord de son “Pequepeque“: Une grande barque d’un âge marqué, armé d’un moteur et une hélice de type blender Moulinex, faisant un vacarme épouvantable… Ça nous change du calme (entre deux abatages d’arbre) de la jungle. Ruben qualifiera le pequepeque de “plus troué qu’une prostituée” (je ne fais que traduire…). Il faut en effet écoper en permanence les litres d’eau qui s’infiltrent dans la barque. Nous arrivons à Rurrenabaque un peu avant midi, juste à temps pour prendre deux douches: Froide, celles des résultats des présidentielles, et celle tant attendue pour se laver, froide aussi… Les sacs sont toujours dégoulinants depuis l’épreuve de natation de la veille, rien n’a séché. On met ce qu’on trouve de sec, et on file prendre cette petite bière en terrasse avec Ruben, tant attendue (le débat a été de savoir d’entre la bière et la douche, laquelle était la plus attendue…). Ruben nous abandonne rapidement, appelé par sa belle (on ne s’en sort plus trop de laquelle il s’agissait, ça ne paraissait pas trivial!), et nous partons pour le terminal de colectivos pour prendre la route du retour à La Paz. Elle est désormais connue, mais elle garde toujours son lot de sensations… Arrivée 2h du mat à La Paz, avec nos sacs plein de boue, trempés avec nos affaires en cours de décomposition… Direction la douche, la vraie chaude (ça caille ici par rapport à l’Amazonie), et la couette, pour une bonne nuit bien méritée. La (les?) lessive, ça sera pour demain!

En conclusion de ces cinq jours improbables, haut en couleurs, et plein de rebondissements, nous avons juste été un peu déçus par le peu d’animaux vus, mais nous nous y attendions un peu. Déblayer un chemin à la machette pour un groupe de 7 personnes n’est pas très discret… Nous gardons un excellent souvenir de la découverte d’un environnement hostile (chaleur, humidité, marais, insecte de tout gabarit, …) et accueillant (fruit, eau, baignade, grands arbres centenaires, …) à la fois. La jungle, la vraie. On en voulait, on l’a eu! On a versé une petite larme pour tous les arbres abattus, en se disant que ce type de tourisme était sûrement loin du règlement du parc naturel (machette interdite expliquent les panneaux). Quelques moments grandioses, source de bons fous rires, entre le déluge du premier jour, les innombrables changements de cap de notre guide, et cette partie de natation/navigation improvisée dans un rio à la couleur douteuse… Une grande aventure, au-delà de toute espérance!

Note: Une fois n’est pas coutume, un petit album photo bien garni ci-dessous: