Rien à voir avec notre cher bipède national, Coroico est Le spot de vacance/week-end de la bourgeoisie pacenienne. On est parti vérifier cela ce week-end! A 2 heures de route de La Paz (en voiture, sur une vraie route , toussa toussa…). Mais nous on n’est pas comme ça, on allait pas y aller en minibus non plus! Du coup, on a sorti le VTT! Départ 6h du mat de La Paz à la frontale, un passage obligé par -10°C à 4700m d’altitude, avant de plonger jusqu’à 1200m par la fameuse “route de la mort”, 100km plus loin, par 30°C et une humidité frôlant les 100% (si pas plus!). Par “route de la mort” (c’est son petit nom), comprenez piste pour 4×4 (voir 4×2 vu la largeur parfois) défoncée à flanc de falaise (il doit bien y avoir 1000m de vide, mais on n’a pas été vérifier).
C’était jusqu’à il y a 10 ans encore, leur route nationale pour faire venir tous les bons fruits à la capitale, à grand renfort de camions plus branlants les uns que les autres. Seule route bolivienne où l’on roule à gauche, histoire de voir jusqu’à où l’on peut mettre la roue avant d’être dans le ravin… Environ un mort par jour en moyenne à l’époque… En 2006 du coup, ouverture de la nouvelle route, une vraie nationale, standards européens, avec du bitume et une belle ligne au milieu (je suis pas sûr qu’ils en aient compris l’usage encore par contre). Les camions, en revanche, sont toujours les mêmes, à 5km/h dans la montée en approchant le col, par manque d’oxygène pour les moteurs. Je les soupçonne de fabriquer les nuages, tellement ils fument, d’ailleurs!
Autant vous dire que la piscine, la bière et le BBQ étaient les bienvenus à l’arrivée. Les moustiques en revanche, ce n’était pas indispensable…Bref, on valide carrément ! Mais on ne va pas se mentir, au retour le lendemain, on a fait comme tout bon local, on est renté à La Paz, en minibus, avec les vélos sur le toit.
Deux petites photos en pièce jointe pour l’ambiance, la première de la route, la deuxième de notre gîte du samedi soir.