Japon 2016

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Kyoto – Pavillon doré

Septembre 2015… On se tâte pour la destination de nos vacances de janvier. Le globe entier y passe. Puis, sur un malentendu, on met le doigt sur le Japon, contrôle du prix des billets… 500€ A/R avec Turkish Airlines, on fonce! C’est parti pour la découverte d’un pays que nous ne connaissions pas, mais alors pas du tout. Du coup, la mise au point des trois semaines n’a pas été simple. L’archipel est grand, les options multiples. Sûrement un des projet de voyage les plus difficiles pour nous, au vu de la méconnaissance des lieux et de la culture. Au final, on n’est ni monté au nord, ni descendu trop au sud. Trois semaines, c’est juste ce qu’il fallait pour Honshu. Il faudra revenir pour le ski à Hokkaido et les rando sur Kyushu.

Programme:

  • 29/12 – 31/12: Nikko
  • 01/01 – 03/01: Tokyo
  • 04/01 – 05/01: Hakone
  • 06/01: Naoshima
  • 07/01: Hiroshima
  • 08/01: Himeji
  • 09/01 – 12/01: Kyoto
  • 13/01: Nara
  • 14/10 – 15/10: Koya-San
  • 16/01 – 17/01: Osaka

Notes sur le programme:

L’île du sud était sur le plan de route, mais le train de nuit qui devait nous y emmener le dimanche 03 janvier au soir était déjà complet, sans possibilité de réservation à l’avance.

Culture

De manière générale, on a découvert un univers culturel extrêmement riche,
On ne s’attardera pas sur les généralités des japonais. Oui, ils sont extrêmement petits, polis, serviables, petits, ponctuels, discrets, petits, maniaques de la propreté, (petits?), …

Maniaques de la propreté, oui, même dans l’extrême… Du sur-emballage dans les magasins, du plastique partout, des masques personnels (peur de la contagion, couplé à un effet de mode), et une peur des épidémies (apprentissage du passé). De la même manière, par mesure de propreté, on retire ses chaussures dès que l’on rentre quelque part (musée, chambre d’hôtel, …). Ça fait vite froid au pied en janvier! Et attention, on ne laisse pas les chaussures n’importe comment! Bien alignées, parallèles, dans le sens de la sortie! Terroristes d’Européens qui les mettaient en tas!

Les transports:

JR-Pass ou pas JR-Pass. Tout le monde se pose la même question. Rentable, pas rentable… Au final, ça aura été kif-kif pour nous, mais le fait de ne pas se poser de question, sauter dans un train à la dernière minute, avoir des places réservées , ça a été un confort non négligeable. On le reprendrait sans hésiter. Et vu la fréquence et les dessertes possibles, c’était Le sésame indispensable pour une bonne visite du pays.
Surtout quel plaisir de prendre ces trains (Shikansen). Confortable, silencieux, ponctuels, une leçon de vie à regarder les locaux attendre patiemment l’arrivée, sur les marques prévues à cet effet sur le quai, une efficacité redoutable pour rentrer et s’asseoir. Pas un geste de trop, pas un j’ai-oublié-un-truc-au-fond-de-ce-foutu-sac-énorme-et-je-vais-tout-étaller-partout-dans-le-train-en-bloquant-le-passage. Une discipline à toute épreuve. Le bonheur!
Le musée JR à Nagoya montre l’organisation autour des rames, la vie des trains. En heure de pointe (2x4h par jour), il y a en moyenne un train toutes les deux minutes sur le tronçon Tokyo – Osaka. De la pure folie! Certains s’arrêtent à plus de gares que d’autres, le tout minutieusement calculé pour laisser passer un ou deux autres trains, sans qu’ils aient besoins de ralentir. L’horlogerie suisse s’en est sans doute inspirée.

Coté nourriture

On s’est fait plaisir! Toujours de la très bonne qualité, et ridiculement peu cher comparé au coût de la vie là bas. Bon, on n’a pas toujours su ce qu’on commandait, mais on était joueurs… surprise surprise? Sushi et assimilés sur le pouce tous les midis au supermarché. Frais du jour, et à un prix imbattable. Se péter l’bide pour 5€ aux sushis, check! Du coup le soir c’était bière & soupe instantanée. Tous les hôtels fournissent une bouilloire pour la soupe ou le thé dans les chambres (service, what else!). Du riz tous les jours, c’est sur qu’ils n’ont pas de problème de tourista là-bas.

Onsens:

Parce qu’en janvier, ça caillait sévère, les onsens (bains chauds traditionnels) sont toujours très attendus le soir. Par contre, pas question de débarquer tout crade en maillot de bain pour faire une grosse bombe dans le bassin! Pas trop la politique locale. Non, tout un rituel pour y entrer, nu, après s’être consciencieusement récuré façon vieille poêle à frire. Mais après, quel bonheur de se relaxer dans ces eaux chaudes…

Clin d’oeil:

Le japonais croisé dans le métro de Tokyo qui pouvait réciter tous les arrêts de la ligne 1 du métro de Paris, ainsi que les 22 (anciennes) régions… sans avoir jamais mis les pieds en France… Il y a quelques années, j’aurais déjà eu bien du mal à citer les 4 principales îles qui composent le Japon.

Le compte rendu détaillé avec photos en pdf (10Mo):

(Auteur: Laure)

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Photos (extrait):